Histoire, Patrimoine et Monuments

Canton de Guémené-Penfao
Arrondissement de Chateaubriant
Superficie : 1785 ha
Population en 1990 : 510 hab
Population en 2016 : 707 et 780 avec les résidences secondaires
Habitants : les Masséracéens
Origine du nom : composé de l’anthroponyme latin Massinius et du suffixe
– acum, désignant le lieu d’habitation


Blason : les hermines rappellent l’identité bretonne de la commune. La crosse épiscopale est celle de Saint Bênoit, la bécassine évoque les marais qui couvrent une large partie du territoire de Massérac tandis que les feuilles de lierre témoignent de l’attachement des habitants à leur village et de leur acharnement à y vivre.

Histoire

L’originalité de Massérac tient à son caractère exclusivement religieux, aucun seigneur laïc n’ayant jamais été en possession de la commune. Selon la légende, Massérac sera né d’un monastère fondé au IXè siècle par Saint Benoît, moine originaire de Patras, en Grèce, sur les rives du Lac de Murin, à l’emplacement de l’actuel village de Paimbu en 812. Toutefois, il semblerait que bien avant l’arrivée de St Benoît, une construction urbaine eut existé. En effet, on a retrouvé de nombreux mégalithes ainsi que des monnaies romaines et gauloises. La superficie de la Commune est de 1878 hectares. Après la mort de Saint Benoît en 845, la paroisse demeure indépendante jusqu’en 897, où elle est offerte par Alain Le Grand, roi de Bretagne, aux moines de Redon en remerciement de leurs prières pour la guérison de son fils. Ces moines dirigent le village durant tout le Moyen-Age. Ils prélèvent les impôts et y exercent la justice. Le Bourg se détache alors de Paimbu, situé en bordure du lac, pour s’installer un peu plus loin, dans un endroit plus élevé, plus sain et mieux protégé en cas d’inondation. Le marais couvrent 64% du territoire de la Commune, soit 800 hectares. Les habitants ont longtemps vécu des richesses de son sol et des activités de chasse et de pêche sur le Lac de Murin. Malgré une cruelle épidémie de peste vers 1710, le peuplement se maintient. Cependant au XXè siècle, les métiers traditionnels ne suffisent plus à assurer la subsitance de la population, qui s’est tournée vers des activités plus rentables, telles que le tourisme.

Localisation
Elle est située à environ 60 Km au nord de Nantes et à 20 Km à l’Est de Redon, en limite du département de l’Ille et Vilaine. Elle fait partie du canton de Guémené-Penfao. Elle est traversée par les routes départementales 125 et 46. La voie ferrée Paris-Quimper(TGV) passe à proximité de l’agglomération. La rivière La Vilaine longe la commune au Nord et Le Don à l’Ouest.

Agriculture
C’est l’activité principale de la commune. Elle concerne principalement le sud du territoire de Massérac.

Commerces et services divers
Services : mairie, bibliothèque municipale, agence postale communale
Commerces : boulangerie pâtisserie, bar – tabac – journaux – épicerie

Artisanat
Couvreur-zingueur, plombier électricien chauffagiste, TP assainissement, entreprise de transport.

Professions libérales
Conseillers indépendants en immobiliers, infirmière, élagage, entretien espace vert, diagnostic immobilier, tatoueur, espace bien-être.

Commerces ambulants
Baraque à frites, pizza à emporter, ventre d’huîtres et crustacés, mécaniques automobiles

Associations
Les associations qui existent dans cette commune : Amicale laïque, ACCA, Société de pêche, Club des Deux Rivières, Football club Guémené-Massérac, Union des anciens combattants, Les amis du marais, Soutien à la gare de Massérac, A Tir d’Ailes, Les Doudous, Association Photo, O fil du Vent, Massérac Dancers, théâtre EPPN, Lusophonie, Aiquido Club, Anima Power, les Fours de Masserac, association Amétrin, APE les P’tites Mains, Mélusine, Bio’s Arts, MK Holshot Cross, Association des 3 rivières et la Compagnie Et ta soeur.

Monuments

Lorsque les moines de Redon s’installent en 897, il construisent la Chapelle Saint-Benoît, édifice en grès, quartz et schiste. Elle ne comprend à l’origine qu’une nef. Une restauration faite au XVIIe siècle s’accompagne de la construction de deux chapelles latérales, d’un clocher, et de l’allongement du chœur. Délabrée, la chapelle est abandonnée en 1870. Une restauration a été faite fin XXe-début XXIe siècle. La Chapelle St Benoît est une ruines d’une église édifiée au 12° siècle, restaurée au 17° siècle, cette chapelle n’a conservé que son chœur, son croisillon nord percé d’une baie en plein centre et l’amorce de son croisillon sud restaurée en 1993, elle renferme désormais le tombeau de St Benoît qui est composé d’un bloc de granit. Le couvercle, formé d’une seule pierre, a été fêlé. Sur sa face, une étole est gravée ainsi qu’une croix de St André.

À 250 mètres de là se trouve la Fontaine Saint-Benoît, qui porte ce nom non pas en raison d’un caractère miraculeux, mais parce que c’est là que les moines venaient s’approvisionner en eau.

Le village de Paimbu, site originel d’habitation, conserve des vieilles maisons traditionnelles en schiste ardoisier, certaines cours sont entourées d’une clôture en pierres de schiste plates. Le village conserve un four à pain du XVIII e, encore utilisé jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. En bordure de marais est érigé l’oratoire Saint-Benoît (1859), également appelé chaire de saint-Benoît.

L’église paroissiale a été construite en 1872. Oratoire St Benoît (direction La Chapelle de Brain). Calvaire contemporain, adossé au coteau, où se déroule tous les ans un pèlerinage. Église Néolithique : cette église renferme des vitraux remarquables représentant en 8 tableaux les principaux faits de la vie de St Benoît et celle de sa sœur.

Patrimoine

Un patrimoine naturel remarquable : circuits de randonnées pédestres et VTT permettent de magnifiques balades dans le marais de Vilaine, le long du Don, et sur l’ancienne voie ferrée.